liza fieni

16 décembre, 2006

Tu me manques

Classé sous Non classé — lizafieni @ 16:08

Je t’aime
et je veux te le dire
même si je me sens stupide…

Dans mes pires moments
trop de fois t’ai-je dit
que tu ne méritais pas mon amour
et que seule une sotte comme moi
pouvait t’aimer.

Maintenant je sais que ce n’est pas vrai
je sais que tu mérites cet amour
quoi que tu fasses…

Tu me manques.

4 décembre, 2006

Instants d’extrême amour

Classé sous Non classé — lizafieni @ 0:13

J’ai vécu
des moments d’amour extrême
avec toi,
dernier dieu grec
au puissant physique
et à l’esprit agile,
capable de m’enlever
au loin.
Instants
dans lesquels les regards
étaient une étreinte,
cette étreinte
qui aurait avili
notre état.
Et c’était elle
la femme qui t’aimait
plus que sa même vie,
elle,
diaphane et fragile,
pas comme nous,
bruns et sanguins.

Dans ces moments
d’amour extrême,
je l’ai aimée en toi :
tu étais toi
parce qu’elle était en toi.

J’aurais voulu
la caresser
comme la soeur
que je n’ai pas eue,
elle a reculé,
perdue,
jalouse
du rien
et du tout
qui nous unissait.

Puis elle en s’est allée.
Tu n’es plus toi
et je vais
par monts et par vaux
en demandant pardon.

26 novembre, 2006

Futilité

Classé sous Non classé — lizafieni @ 17:21


Tu étais un homme qui faisait rêver
J’étais une femme qui faisait rêver
Pendant que nous dansions dans la vie
En toi je me retrouvais
En moi tu te retrouvais
Et discrets
Sans se montrer
Sans que le monde
Des hommes comprenne
Que nous nous aimions
Que nous nous offrions
Cette lumière
Qui enivrait
Et qui faisait naître
Des rêves inaccessibles.
Lumière futile
Toi et moi le savions
Mais nous ne voulions pas déchanter
Nous n’osions pas
Traduire le futile
avec des mots…

19 novembre, 2006

Comme une feuille

Classé sous Non classé — lizafieni @ 18:36

Comme une feuille dans Non classé feuille%20pentagone 

J’ai parcouru les chemins de la vie
comme une feuille
ballottée par le vent.
Occasionnellement un peu d’amour,
quelqu’un qui te prend par la main
ou quelqu’un que tu aides
à porter sa croix.
J’ai vécu de nombreux vendredis,
noirs et saints.
Toujours je suis ressuscitée :
vie-mort, mort-vie.
Maintenant je reste.
J’essaie de rendre mon âme pure
et de chasser les nuages sombres
qui se profilent à l’horizon.

13 novembre, 2006

Après les fables

Classé sous amour poèmes,Non classé — lizafieni @ 4:19

Après les fables dans amour poèmes anziani_g

Depuis que vous êtes partis
tous les deux
il y a des jours
où je retombe en enfance
et de nouveau je goûte
après quelques décennies
les sensations chagrines
de la petite fille
qui s’était endormie
après les fables
et se réveillait
en découvrant la peur
d’être restée seule.

5 novembre, 2006

Accepter

Classé sous Non classé — lizafieni @ 8:20

Accepter dans Non classé 30082004101835pagimage2

Les marguerites avaient ouvert
leurs yeux au soleil
- gaies, elles buvaient
le bonheur de ses rayons.

Un homme passait
courbé par la souffrance
quelque peu soulagé
par l’air de printemps.

L’homme se demandait
le pourquoi de la douleur
et de la cruelle loi de la vie.

Le soleil resplendissait.
Accepter, c’est profiter
du temps, long ou bref,
de l’existence.

28 octobre, 2006

Ensemble à distance

Classé sous Non classé — lizafieni @ 21:44

Femme_pastel_couleur 


Nous allons
de par le monde
à distance
toi selon ta voie
et moi la mienne.
Nous avons
les mêmes horizons.

Nous ne nous rencontrons
que le temps nécessaire
pour nous ressourcer
pour reprendre des forces
et poursuivre
séparément
notre route
vers les buts lointains
qui nous attendent.

14 octobre, 2006

Absente en ton absence

Classé sous Non classé — lizafieni @ 7:15

Absente en ton absence dans Non classé ci_lunga 

J’ai tellement froid
quand tu n’es pas là,
blottie dans un lit
si glacial
ou assise dans un bar bondé
si vide,
l’esprit envahi
d’apparitions brumeuses
et grises.
Si ton souffle
ne m’accompagne pas,
les arbres de la forêt
paraissent si sombres,
même belle la musique
égratigne mon âme,
même si la rime est riche
la poésie blesse mon coeur
et elle manque de saveur

la nourriture quotidienne,
paquet informe juste bon
à remplir un sac vide
et à le tenir debout.

2 octobre, 2006

La tiédeur du soir

Classé sous Non classé — lizafieni @ 19:24

 La tiédeur du soir dans Non classé sera

La tiédeur du soir
nous a cueillis
tandis que nous allions
main dans la main :
revoici la gaieté du printemps
et, le coeur imperméable
aux blessures d’amour,
j’oublie que
les illusions de la nuit
se transforment en poison
au lever du jour
pour qui n’y prend garde.

30 septembre, 2006

L’immensité de l’âme

Classé sous Non classé — lizafieni @ 21:50

 L’immensité de l’âme dans Non classé Amore%20Picture%20logo%20600

J’ai exploré
la géographie de ton corps
avec des lèvres ardentes
pour apaiser ton angoisse…
ce n’était pas l’ardeur physique
qui irradiait en moi
mais l’immensité de l’âme
qui soupirait d’aise.

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