Les gifles du temps
Ensemble nous avons parcouru
un bout de chemin
alors que le train filait :
d’un côté, de vertes collines,de l’autre, la mer.
Nous parlions,
un peu de moi, un peu de toi,
une gaieté contagieuse
nous rendait légers.
Nous nous sommes perdus,
de nouveau rencontrés,
sans toujours nous comprendre.
Je te revois
après tous ces lustres,
je te cherche
dans mes souvenirs
au-delà des marques du temps :
ce que tu étais hier
n’apparaît qu’avec peine
dans ce que tu es aujourd’hui,
mais quand, en un éclair,
soudain je te retrouve,
sur ton visage
les gifles du temps
semblent bien insignifiantes.
Joli poème. J’ai moi aussi conservé pendant longtemps un tel blogue, tout noir, mais passionné par l’amour et le rêve. Je l’ai maintenant vidé et coloré, croyant qu’une étape de ma vie était terminée. Je me suis un peu trompée, mais je suis heureuse de voir que je ne suis pas seule à Aimer.