liza fieni

15 juillet, 2012

Je te voulais

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 11:13

 

 

 

 

 

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Je te voulais parce que tu étais une partie de l’univers qui m’appartenait. Yang et Yin, tu étais au genre masculin ce que j’étais au féminin. Nous aurions été ensemble une île, un microcosme, un Eden, un astre qui tourne sans se demander pourquoi son orbite existe.

Mais je t’ai perdu et moi seule continue à te chercher dans la fleur qui éclot, dans le grain qui grandit avec abondance au printemps et, comme un chien errant, je vais en mendiant et en frappant à mille portes pour savoir pourquoi. Pourquoi dois-je exister si je ne peux pas rester avec toi et vivre en me rongeant dans le doute ? Pourquoi supporter cette angoisse et devoir aussi me fatiguer pour gagner le mètre de terre sous lequel je serai enterrée ?

Et, pleine de nostalgie, je regarde le soleil qui me rappelle tes yeux aveuglants, et la lune pâle et claire comme ton âme, et les arbres puissants de la forêt qui me rappellent ton corps, et les ronces, ces ronces qui me piquaient aux pieds quand je voulais te rejoindre. Et la nuit, quand je regarde les étoiles, je me demande pourquoi existe la gravité et une attraction si forte entre un homme et une femme qui, inconnus l’un pour l’autre, se reconnaissent d’emblée et, d’instinct, commencent à se chercher sans trève.

Je te voulais désespérément comme quelqu’un qui n’espère pas trouver ce qui lui manque et qui le découvre soudain et je suis triste comme celle qui, en marchant dans le désert, aperçoit, dans un mirage, une oasis entourée d’eau ou comme lorsque, fillette, je tentais par jeu de saisir les rayons du soleil qui s’effaçaient dès que j’allongeais la main.

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23 décembre, 2011

Rêves glacés

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 15:39

 

 

 

 

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Des rêves glacés d’hiver
dissipés en brume humide
qui m’oppresse
envahissent
ma rue déserte

5 octobre, 2010

L’absurde

Classé sous amour — lizafieni @ 11:49

L'absurde dans amour

Perdue dans ton sourire
j’ai cru à l’absurde,
à l’absurde mystère de l’amour.
Perdue dans ton sourire
unique entre mille
j’ai jeté à la mer mes idéaux
pour te vouloir comme tu es
un absurde mystère à explorer
renfermé dans un sourire.

14 janvier, 2010

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 18:50

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L’homme n’est que poussière,
la femme est aspirateur.
François Cavanna

(Merci Albert!)

27 décembre, 2009

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 19:07

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7 février, 2009

Les gifles du temps

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 19:26

Ensemble nous avons parcouru
un bout de chemin
alors que le train filait :
d’un côté, de vertes collines,de l’autre, la mer.
Nous parlions,
un peu de moi, un peu de toi,
une gaieté contagieuse
nous rendait légers.
Nous nous sommes perdus,
de nouveau rencontrés,
sans toujours nous comprendre.
Je te revois
après tous ces lustres,
je te cherche
dans mes souvenirs
au-delà des marques du temps :
ce que tu étais hier
n’apparaît qu’avec peine
dans ce que tu es aujourd’hui,
mais quand, en un éclair,
soudain je te retrouve,
sur ton visage
les gifles du temps
semblent bien insignifiantes.

15 décembre, 2008

Modelée

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 19:38

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Je m’en vais de la journée
modelée par ta chaleur
qui la nuit m’envahit.
J’ai commencé
à vivre en toi
et toi en moi
et la vie n’a pas de sens
si ton souffle
n’est pas mon souffle
si ta lumière
n’est pas ma lumière
si tes frissons
ne sont pas mes frissons
ta sève
ma sève.
Je m’en vais de la journée
pour te chercher
de nouveau la nuit
comme une terre brûlée
assoiffée de pluie.

* * *

Classé sous amour poèmes — lizafieni @ 19:38

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24 août, 2008

Symétries

Classé sous amour,amour poèmes — lizafieni @ 16:19

 Symétries dans amour giallo
Tes cheveux noirs
mes cheveux noirs
ta peau brune
ma peau brune
ton sérieux
mon sérieux
tes barrages
mes barrages
ta mégalomanie
ma mégalomanie
tes étrangetés
mes étrangetés
ton orgueil
mon orgueil
et ton menton qui tremble
comme le mien tremble
quand nous nous rencontrons
et un cercle de lumière
divin
nous entoure alors
visible
presque palpable
pour nous
pour les autres
qui envieux
nous jettent de la boue.

22 juillet, 2008

Cet été

Classé sous amour — lizafieni @ 8:02

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Cet été
Je serai avec toi à la mer
Je veux humer ta peau salée
Rougie par le soleil
Et regarder tes yeux
Qui captent les rayons
Réfléchis par les vagues
Et y entrer avec mes yeux
Et en eux me perdre
Pour être toi
Devenir une molécule
De tes molécules
Pour atténuer cette fièvre d’amour
Qui brûle plus que le soleil
Que même la mer
Ne parvient à apaiser

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